10 novembre 2006

ARTICLE : THE GREEN FAIRY IS BACK ?


Bonjour,

Ce post n’aura d’autre projet que de célébrer mon immense talent et ma grande fierté d’avoir mené un vrai travail de journaliste. Bon je ne dis pas que le résultat c’est du journalisme, faut pas pousser mémé dans les orties. La maîtresse nous a donc donné un « news feature » à écrire… un bien grand mot pour un article quoi.
Alors pour toi l’inculte qui n’a que comme image de l’absinthe « la boisson qui rend fou », culture donc toi un peu, et clique donc sur les images pour lire.

J’espère que la maîtresse elle va aimer... même si je n’ai pas beaucoup respecter de standards du journalisme ‘ricains, ni de longueur d’ailleurs ; on ne se refait pas.

Marc mon ami Marc a lui fait un news feature de toute dernière minute sur le self-made man americain. J’ai tout particulièrement apprécié quand il soulignait le fait que « bah y’a 400 ans l’Amérique c’était rien hein… » !


A+

Pierre.com



09 novembre 2006

CHIFFRE DU SEMESTRE : +37.04%

Chers financiers, chers creanciers, chers parents et chers lecteurs,

Nous esperons que vous continuez a savourer nos peripeties.
Profitez en, il n'y aura bientot plus personne pour vivre l'Amerique de l'interieur. Le forfait est passe a 3700 euros pour l'annee prochaine.

FYI, evolution du prix du semestre a l'etranger:
2005 : 2 700 euros
2006 : 3 300 euros
2007 : 3 700 euros

Soit une augmentation de 1000 euros en 2 ans.

Cdlt,
Marc

07 novembre 2006

BALTIMORE AUSSI


Mon tendre et colloc Marc n’avait certes pas été emballé par la ville de Poe, en dépit de la douce compagnie de sa belle, mais à 1h10 de train et 14€ l’aller-retour, ajouté au nombre d’heures de cours limités de la semaine (euh 2…), bibi y a donc passé cette journée automnale de mardi bien accompagné de sa douce également.



Bilan très peu différent de notre éphèbe préféré : « Baltimore, je n’y habiterai pas ». Mais Baltimore a en effet un joli port et un joli aquarium. C’est une ville qui se veut ancienne et qui vit donc sur un passé qu’elle n’a pourtant pas. Si Philadelphie était un peu la Lyon États-uniennes, Baltimore, c’est un peu Marseille en fait. Genre, « ué Marseille c’est trop cool, il fait beau et y’a le vieux port ». A côté de ça, c’est nul (pardon aux famille tout ça tout ça pour ceux qui aiment). Et ben là c’est pareil, y’a l’aquarium et le faux-vieux port, et après, c’est pas excitant.



Concernant l’aquarium. Oui il est beau. Oui il est très design. Est-ce qu’il vaut le prix exorbitant payé (que je ne dirai jamais) ? Ah non je ne crois pas. Mais pour faire plaisir à des passionnées… pourquoi pas. A noter que Robyn est quand même la personne qui m’a sorti un jour « avez-vous des aquariums en France ? ». On est ricain ou on ne l’est pas.

Oui donc bah le plus intéressant dans cet aquarium, bizarrement c’est la section grenouille. Pas tant de poissons que ça, ce n’est pas assez gros et sexy pour un ricain, donc en fait beaucoup beaucoup de requins, de dauphins, de raies dopées (3mètres au garrot pour une raie c’est normal ça ?), et pas mal d’oiseaux… Cherchez l’erreur.


Bon les photos valent mieux que les mots :

Ca c'est la gare, on a pris le train au lieu du bus pour une fois. Le bon TER quoi, bien lent et sale.




Petite rue mignonette près du quartier "des jeunes"




Bon allez c’est toujours bien agréable de se balader dans les rues d’une belle inconnue, donc content d’avoir vu ça.
A suivre dans les prochains posts… mon planning pour les 2 voyages à New-York (1 semaine à Thanksgiving et 4 jour le 1er WE de décembre). Ça envoi du sur-lourd.


Amitié, saucisson et robustesse
Pierre.com



OPERA TRIP 6 : MADAMA BUTTERFLY


Enfin le très attendu opéra de Novembre…


TOPO :

- Quoi : Madama Butterfly de Puccini (1904)

- Performance : Dress rehearsal, soit en français la répète générale mais c’est tout comme le vrai pestacle.

- Site : http://www.dc-opera.org/ourseason/madamabutterfly.asp

- Quand : Jeudi soir

- Protagonistes : Bon et bien moi et Robyn, ainsi que tout le staff su Washington National Opera, y compris mon poto Torger et Céline, plus Julie et Clément.



L’OPERA :

Nagasaki, 1904. Un jeune officier Américain de passage, B.F. Pinkerton épouse une geisha, Madama Butterfly. Simple divertissement exotique pour lui, le mariage est pris très au sérieux par la jeune Japonaise. Après la cérémonie et après lui avoir fait un enfant (mais sans le savoir), Pinkerton repart. Espérant son retour, elle lui reste fidèle et refuse de nombreuses propositions de mariage. 3 ans plus tard, Pinkerton revient au Japon avec sa nouvelle épouse américaine. Quand Butterfly comprend la situation, elle leur abandonne son enfant et se donne la mort en se transperçant le ventre.
Badant.


Ce qu’il y a de foufou avec le Madama Butterfly de mon cher Opéra, c’est ça :









Les couleurs et les costumes.




C’est la prod la plus cher de l’année et on comprend vite pourquoi. Au moins 7-8 décors différents, des jeux de couleurs de malade, un chœur de 40 personnes, du Spielberg d’opéra quoi.
Très bon pour Madama Robyn qui n’avait jamais vu d’opéra de sa vie. C’est un peu comme s’initier à la conduite avec une Ferrari (Jean-Pierre Beauf).


Bon Placido en maestro qui ne peut s’empêcher de respirer, de vivre le publique au moindre applaudissement. Pour la petite histoire, il est venu tout pépère dans l’aprèm au bureau. Hop il ouvre la porte (mon bureau est dans l’entrée), « bonjour, ça va ? » … « oui …».


Pour le 2ème petite histoire, y’aune une des choristes qui s’est lamentablement vautré sur scène et qui n’arrivait pas à se relever car dans son costume, il n’y a pas de trou pour les bras, ils sont collés le long du corps. Du coup sa cop de derrière a désespérément essayé de l’aider, mais c’était pas très discret. Et donc tout ça pour dire, que le lendemain, ma maîtresse de stage me donne plusieurs « injury report » (accident du travail) à signaler à la compagnie qui s’en occupe, et dedans y’avait cette pauvre demoiselle, qui s’est apparemment bien fait mal au bras !


Bon voilà la saison des opéras est fini pour moi… (prochaine prod en mars). super triste. J’ai encore une chance de voir la vraie performance dans 10 jours, mais je vais sûrement l’offrir.
Travailler dans un opéra, c’est quand même une belle expérience. Et puis pas cher tous les CD que j’ai pu rafler ! Merci Max pour le tuyau.


Pierre.com



06 novembre 2006

WASHINGTON NATIONAL SHRINE/CENTRE CULTUREL JPII

Amis lecteurs bonjour,

Force est de constater que l'Amerique continue sans cesse a nous surprendre. Le weekend dernier, Jovana est moi sommes alles au ''shrine''. Il s'agit d'une basilique, dans le top 10 des plus grosses basiliques du monde, dixit ma collegue de bureau.
Il s'agit donc de faire grand et gros. Faut que ca tape.





Apres donc un tour de l'exterieur, nous avons pousse la porte de la maison de Dieu. Miraculeusement, on est tombe en plein pelerinage, autrement appele ''pele'' dans certaines communautes ou encore ''pilgrimage'' ici. L'interieur s'est avere etre a la hauteur de nos esperances: demesuremment grand et de mauvais gout.



L'architecte des lieux avait encore reserve de nombreuses surprises pour le visiteur occidental habitue a la vieille pierre. Apres un tour de la messe, ou le gardien a oreillette nous a demande de nous assoir, nous nous sommes aventures dans les entrailles de la terre. Qui dit edifice religieux, dit crypte. Qui dit crypte, dit endroit glauque et trippant. Nenni. Nous sommes tombes dans un hall d'hotel asceptise, a base de faux plafond en placo, de sprinklers et de neons.




La curiosite une fois de plus stimulee, votre reporter de choc et sa worthy sidekick se sont une nouvelle fois sacrifies pour explorer les moindres recoins de cet edifice. Et suivant toujours cette meme theorie americaine du "on fait des trucs a theme", on est tombe sur la chapelle byzantine, la grotte de Lourdes en carton, la chapelle moderne en marbre, la chapelle afro-americaine...
Il est possible de se confesser egalement, bien entendu. Pour cela, il suffit de pousser la porte de la piece prevue a cette effet. Elle est symetrique et comporte 4 confessionnaux et 2 files d'attente. Un panneau invite le visiteur a s'assoir derriere la derniere personne, a gauche ou a droite de la piece, et a attendre bien sagement son tour. Comme a Amsterdam, les lumieres rouges allumees en haut des confessionnaux indiquent qu'un client est en train d'etre servi.






Nous etions encore loin de nos surprises. Car la beaute d'un tel endroit attire forcement des milliers de visiteurs. Alors il faut les nourrir. Ils faut aussi leur donner l'opportunite de garder des souvenirs. La brebis egaree, donc affamee, peut alors se refugier au food court et en apprecier ses vitraux au plomb tout en degustant la sainte nourriture. 2 boutiques de souvenirs sont juste a cote.




Un profond sentiment de malaise nous envahissant, vos envoyes speciaux sont rapidement sortis 2h apres avoir penetre ces lieux saints. Le centre culturel Jean Paul II nous a donc accueillis les bras ouverts. Ce centre, a quelques encamblures de la basilique propose au visiteur aguerri des ''memorabilia'' Jean-Paul II, dont la paire de ski. Au sous-sol, il est possible d'en apprendre plus sur la foi, et une fois de plus, le visiteur est invite a temoigner sa foi sur des petits postes multimedia. Qu'il s'agisse d'un temoignage video, audio, ecrit ou dessine, tout est bon. Alors, votre serviteur s'est plie aux exigences, et l'a dessine.




A bientot pour de nouvelles aventures,
Marc