16 septembre 2006

POT POURRI

Alors d'abord les soirées :
on est sorti Jeudi soir au Tom Tom à Adam's Morgan car y'a une sorte de Happy Hour avec 2 bières et 2 shots pour $5, de la boulette quoi.
Dredi à la sortie du boulot, y'avait une soirée corporate pour le départ de la DRH, 1er "Long Island Iced Tea" de la soirée, qui a fait mal. Puisque :
Dredi soir, y'a eu plusieurs groupes, mais la plupart des français sont allés au Café Citron à Dupont Circle, une boite en fait, mais c'était rigono. Du coup I've the worst hangover ever, et ce soir, ça va être tendu du string pour sortir, on verra bon alors :

Donc au Tom Tom

La préparation de notre française nationale


Radar branché




Notre julie et la belle Pernilla




Stéphie, une belle allemande parait-il.




Des gens, et la belle Pernilla



Le Tom Tom



A la soirée corporate


Ma boss en vert au milieu... elle a 25 ans, l'alu quoi, elle en fait 10 de plus. Super petite heure, ça soude une équipe un bourrage collectif. A refaire d'urgence. Ah je crois qu'il y a une autre soirée corporate jeudi !



Au Café Citron

On en parlera jamais assez, mais l"es jeunes et la drogue". Fumer c'est mal.



Voilà l'résultat



Les 2 voisines qui se sont laissé embrasser !!! Enfin je veux dire, juste la jour tout ça tout ça mais sans risque de "sexual harassment" je veux dire. On les converti, bien ça.



Un 'xicaine un peu...



Radar on



Cible



Objectif atteint



Un "big bear hug", très ricain, on s'embrasse pas mais on se caline

Mon pote allemand


Le club



Ce gars était énorme dans le métro, une sorte de marginal qui jouait de la musique pré-enregistré, mais très goleri.




Pendant notre trip du 11 septembre, on prenait des photos normal, et ce journaliste nous a demandé de lui les envoyer...



"A l'américaine"

... t'ain mais personne réagit là ??? C'est du lourd ça quand même !



On a vu l'affiche la veille de la comédie musicale dans le grand mall de pentagon city



Parfois dans le métro...



Le week-end dernier, c'était la fête à Adam's Mrgan, y'avait ces petiots de 14 ans qui jouaient de la musique.




Et pour finir...

Pierre.com

14 septembre 2006

LE CARNET DE NOTES

Chers amis et surtout chers parents,

La maitresse de France m'a envoye mon carnet de note. Elle est contente de moi. Le conseil de classe m'a mis les encouragements, parce que je depasse les 12 de moyenne.
Chers parents, je franchirai donc le gouffre financier sans encombre et sortirai la tete haute avec mon diplome. Plome.


Sinon j'ai trouve un stage dans un cabinet de consultant pour pays en developpement qui s'appelle Aurora, et je suis actuellement en poste. Le travail me submerge.

Regards,
Marc

13 septembre 2006

OPERA TRIP 1 : CABARET

Voici donc le 1er d’une longue série je l’espère : mon 1er spectacle gratuit.
C’est bon parce que :
1 c’est beau, bien joué tout ça tout ça en s’en fiche
2 C’EST GRATUIT !

Donc au menu de cette 1ère représentation, ce que je croyais être un opéra comique s’est transformé en une comédie musicale tragique. Ce que je pensais avoir pour thème le ‘cabaret’ comme le titre l’indique, a en fait pour thème principal ‘la montée du nazisme et les changements dans la vie quotidienne’… J’étais loin du compte.

Donc le contexte : e-mail sur ma boîte de l’opéra, « The arena stage offers the Washington National Opera free tickets to attend two preview performances of Cabaret. Send an e-mail to this address to get them (Limit of 4 per person)”
Bon bah cool, j’en prends 4 normal “j’ai payé j’y ai droit”. Après plus de 1000 changement j’y vais finalement avec Marc, un suédois du nom de … et la belle Pernilla (je devais y aller originellement avec 2 allemandes… vu le 2ème acte… heureusement que non finalement !). Le groupe :

Bon et la comédie était très parisienne selon moi, très réussie dans sa simplicité en terme de chanson, d’acteurs, de paroles. Ça rendait tout simplement heureux, ambiance cabaret. Puis la 2ème partie mettant le focus sur la montée du nazisme : dur ! Avec des drapeaux gigantesques, des ambiances sombres. Très très émouvant et une fin évidemment très touchante et violente.

Je crois qu’on peut écrire un petit paragraphe sur les codes ricains mais en fait il n’y en a pas. Cela dit il ne faut pas exagérer, ils n’étaient pas habillés dégueu mais pas de tip pour l’ouvreuse, pas de sonnette avant le début, des cookies à l’entracte (!), quelques ricains qui bouffent pendant la représentation (classe), voire qui rotent (très classe), mais surtout le plus bizarre pas de rappel, on attendait un peu comme des cons la suite mais … non. Oh et puis la salle était ronde, une arène quoi, c’était très bien, tout le monde voyait tout, très appréciable.


Donc merci l’opéra !!! Ah d’ailleurs chère audience ça vient de se régler aujourd’hui pour mon stage puisque j’ai réuni tous les papiers de merde and get the approval. J’ai tellement lutté ces derniers jours. Ça veut donc dire, qu’il y en aura d’autres ! Le prochain devrait être une soirée opéra composée en fait de 2 petits opéras : Duke Bluebeard’s Castle de Bartok (Barbe bleue quoi) d’abord, puis Gianni Schicchi de Puccini. Soit un opéra super grave et lent, et un autre rapide et très comique. Dans le cadre de mon stage la semaine dernière j’ai du aller à une sorte de conférence de presse pour présenter cette ouverture de saison au WNO (Wash National Opera). Y’avait entre autre le chanteur principale, c’était génial, ça donne envie puisqu’ils expliquent bien comment ils voient les choses, ce qu’ils ont voulu faire, etc. Le metteur en scène du show est celui du film ‘l’exorciste’ qui s’est reconverti dans l’opéra depuis 98.

+ d'infos : http://www.dc-opera.org/


Pierre.com

11 septembre 2006

9/11/06 : 5 ANS APRES

Amis lecteurs bonjour,

Aujourd’hui, pour les 5 ans de 9/11, la maîtresse a décidé de faire un field trip au Pentagone, pour que nous puissions tous revivre au mieux les attaques. Elle nous a donc donné rendez-vous à 6h30 sur le campus, oui, il fallait arriver tôt là-bas pour sur place à 9h37, quand l’avion a tapé. Alors nous, on était content, parce qu’on s’est dit qu’on allait pouvoir assister à une cérémonie, avec des jolis camions de pompiers, des militaires, des hélicoptères et des sirènes partout. En fait, non. On est arrivé en haut d’une bute, coincée entre une bretelle d’autoroute et une station service. Ah oui mais c’est La station service que l’avion a survolé avant de s’écraser plus loin sur le bâtiment.


Sur cette bute, il y avait une quinzaine de tentes blanches plantées, abritant chacune une équipe de journalistes. Derrière, leurs camions, avec les antennes et paraboles. Vraiment sans aucun intérêt. Alors nous, on est allé de tentes en tentes, pour regarder un peu qui il y avait, et pour faire quelques photos. Le but de la visite était d’interviewer des gens qui avaient vécus de prêt les attentats. Seulement ces personnes là étaient ailleurs et on a fini par recueillir des témoignages de gens qui cherchaient eux-même à recueillir des témoignages.

Un pote

Au milieu de tous ça, il y avait le Lieutenant B. D., de la Navy. Avec son calot et ses petites étoiles, il faisait le paon autour des journalistes. On s’est donc rabattu sur lui pour une interview, en se disant que quelqu’un qui travaille dans le département des public relations de la Navy doit avoir des jugements réfléchis à porter sur l’affaire. Effectivement, il a su trouver les mots avec beaucoup de sérieux : « you know, sometimes bad things happen to good people ». En parlant de l’Irak, il a ensuite ponctué par un « that’s the reason why we are doing all this ». Les autres étudiants l’écoutaient avec beaucoup d’intérêt, tout le monde était vraiment très sérieux. Nous aussi on voulait être sérieux. Sans succès. A la fin, une étudiante lui a demandé s’il avait d’autres choses à ajouter. Il a ponctué par un « the obligation to combat terrorism makes us good people, either you’re military or civilian ». Après cela, nous avons décidé de laisser Oui-Oui finir son cours de géopolitique pour réellement communiquer avec d’autres américains. Pierre a tenté une approche avec notre maîtresse, lui racontant ce qu’on venait d’entendre, et expliquant qu’en Europe on ne présente pas les choses de la sorte. Elle n’a pas compris.

Lieutenant Oui-Oui


Peu importe, on s’est dit que d’autres pouvaient nous comprendre. On est donc allé voir notre nouvelle copine Jennifer pour lui expliquer. Jennifer c’est une fille de notre étage qui aime bien se promener toujours avec des petits shorts mais elle vient du Minnesota. Elle non plus n’a pas compris, malheureusement. En revanche, Theresa qui écoutait d’un coin d’oreille a compris. Elle partageait notre avis. Theresa est allemande.

Jennifer, Piero, je sais pas, et Lina


Après 3 heures de zone sur la butte, nous sommes repartis en direction du mall de Pentagone City. Je n’ai pas tout de suite compri pourquoi on s’est tous posé au food court alors qu’il était 10h30, mais lorsque la maîtresse est arrivée à 10h45 avec une assiette de riz cantonnais noyé dans une viande en sauce, j’ai compris. Nous, on n’avait pas faim, et il fallait encore qu’on interview des gens. On a donc pris la caméra et le trépied et on est parti à la pêche aux infos. A peine avions-nous eu le temps de trouver Jean-Pierre Ricain se baffrant de tacos que 2 agents de sécurité sont venus nous voir. « Are you interviewing this man? »
« Yes. »
- I’m sorry sir, you’re not allowed. Do you have an official a
uthorization?
- No. We didn’t know.
Là, j’avais déjà coupé la caméra. Depuis déjà une bonne minute. J’étais en train de ranger le trépied.
« Sir, you’re going to have to turn that camera off ».
“It is off. Sorry, we didn’t know. We’re exchange stu
dents from France; we’re studying journalism at AU.”
En fait, on savait très bien que filmer était interdit, pour preuve, la semaine dernière Pierre avait du effacer devant un policier toutes les photos qu’il avait prise du mall.
Après, on ne sait pas trop pourquoi, le monsieur s’est fâché. « It’s common knowledge that you’re not supposed to take images inside a mall. Where’s your teacher?”
Alors, on lui a dit que la maîtresse était en train de manger plus loin son riz et sa viande en sauce. Il a voulu qu’on l’y mène. Il ne rigolait pas du tout. Nous, oui. Lina est ensuite arrivée. Lina, c’est la suédoise de notre classe qui aime bien jouer à la chef. Elle a fait preuve de beaucoup de diplomatie pour calmer l’agent de sécurité qui est ensuite retourné dans sa niche.
Après quoi, on est tous rentrés au Campus en métro.

Mais il nous fallait encore une interview. Alors, quand on a vu sur le quai du métro un groupe de pilotes de l’US Air Force, on a sauté sur l’occasion. Seulement, ils n’avaient pas le droit d’être filmés, ni enregistrés. Donc, on a discuté. La discussion s’est prolongée dans la rame. Lina, celle qui aime bien jouer à la chef, parlait de Daniel Pearl à un des officiers, et du traitement de l’information concernant cette affaire. Elle établissait un parallèle avec le traitement d’une autre affaire, celle d’Abugraib. L’officier estimait que l’on n’avait pas assez parlé de Pearl et que ce qui se passait à Abugraib ne méritait pas qu’on en parle plus. A ce moment là, un quidam qui devait écouter depuis le début la conversation a surgi de nulle part, disant qu’il n’était pas d’accord avec l’officier et que les exactions américaines dans la prison irakienne avaient été, à son goût, beaucoup trop passées sous silence. On sentait le civil vraiment affecté par cette histoire, parfois presque au bord des larmes. Il soutenait mordicus que des gens y avaient trouvé la mort à la suite des tortures. Nous, on s’est complètement éclipsés de la conversation, on a bien compris qu’il ne faut pas trop l’ouvrir ici malgré le 1er amendement. Les 2 américains commençaient à avoir une discussion musclée lorsque nous sommes descendus à l’arrêt de l’université.

On a réessayé d’expliquer à notre copine Jennifer que le bien et le mal ne sont pas les uniques forces qui régissent le monde, tout en prenant d’immenses pincettes. Elle n’a toujours pas compris. La mentalité générale de ce pays me sidère de jour en jour. Je ne sais plus trop quel comportement adopter. Comme disait la fille de l’accueil, « the difference between you and us is that when you go to a foreign country, you feel like a foreigner. When we go to a foreign country, we still feel American ».


REVUE DE PRESSE :








Marc

10 septembre 2006

UN WEEK-END A DC

Je n’ai que peu parler de nos cours (Marc did) mais il est vrai que ce système de quelques cours en classe et un max de sorties dans la nature est très sympa. Je me rends compte à quel point je vais voir en 4 mois autant d’institutions célèbres qu’en 22 ans. C’est quand même super bon trip de se dire que je travaille au Watergate, qu’on va à la maison blanche dans 3 semaines, qu’on va visiter toutes les grandes chaînes de TV de Wash, qu’on va sûrement aller genre au FMI ou assimilé, etc. Et lorsque l’on va dans ces institutions, c’est en général pour avoir des conférences par des grandes personnalités de la vie étatsunienne. En l’occurrence on a le PPDA national (Bob Schieffer) mardi, mais on en aura beaucoup beaucoup d’autres.

Demain on doit « couvrir » la commémoration du 11 septembre. RDV donc à 7h au Pentagone pour faire des interviews en carton et écrire un article … donc lui aussi en carton. Whouhaou. Voilà donc le quotidien du programme journalisme, c’est une belle ouverture et c’est précisément pour ça que j’ai choisi ce programme donc content.



Washington est une super ville pour la vie culturelle bien sûr puisque les musées sont pléthores et gratuits mais sa vie nocturne est aussi super sympa. Ajouté au fait que les gens sont « plutôt normaux » (SANDYYY ! si tu nous écoutes), ça pourrait presque être une ville dans laquelle je pourrais vivre. Le soir donc on a pas mal d’endroits où aller. D’abord Adam’s Mogan (4 arrêts de métro+10 minutes de marche), une longue rue avec plus de 1000 bars par heure, l’ambiance est assez « dirty » mais on a déjà trouvé pas mal de bars sympa comme de Tom-Tom avec 2 shots et 2 bières pour $5 le jeudi soir ! Ce bar est une annexe US d’Audencia : je comprends tellement que c’était le bar préféré de Protec (!), on se sent à la maison, ambiance nantaise quoi. Autre quartier Dupont Circle (5 arrêts de métro), plus clean, quoique, avec pareil beaucoup beaucoup de bars et de clubs. On peut aussi aller plus downtown mais on ne l’a pas encore fait. Y’a 2-3 petits trucs autour du campus quand on a la flemme ou qu’on ne veut pas se faire voler $2,7 de métro.

Un truc bien ridicule c’est que, nous étrangers, ne pouvons pas entrer dans les bars avec juste notre carte d’identité française. Il faut soit une photocopie du passeport en plus, soit carrément juste le passeport. Un peu tendu d’emmener son passeport en boîte, bref.


Nous utilisons souvent le terme « faire sa Marianne » qui a un sens depuis un long moment déjà, mais le terme « faire son Marc » vient de prendre tout son sens à mes yeux à Washington. Je pourrais déjà renvoyer mon audience au 1er article de ce blog pour en connaître les prémices. Le Marc est magique en soirée : il soigne son entrée, se met instinctivement à l’affût, radar ouvert, repère, en parle beaucoup, établit un plan d’attaque, dégaine et blablatte. Jusque là rien d’anormal, 99% des hommes font comme lui. Mais (le voilà), tout content de ramener un numéro, notre Marco reprend soudain sa très vieille tendance au Combescurisme et soit envoie le mauvais SMS au mauvais moment, soit bah … ne rappelle jamais. What ? Why ? Ça est pô normal une fois. Notre Marco aime créer et travailler son réseau (« A qui vais-je envoyer un SMS avant de me coucher ? ») mais se refuse de sauter le pas. C’est fascinant. Je crois qu’il a besoin d’encouragement, alors « LaCh’ T CoM's !!!! » si tu votes pour Marc !


Hier je suis allé dans un bar à Dupont Circle avec un groupe inédit et j’ai passé la meilleure soirée depuis que je suis là. La mayonnaise a tout simplement pris entre : 4 ricain(e)s, 3 suèdoi(e)s, 3 français(e)s, 2 allemands. J’ai découvert un truc qui semble assez connu ici : le long-Island Iced tea, le verre que ça te casse pour la soirée. C’est genre un mélange d’alcools, 4 de mémoire (85%) et du soft (15%), ça s’boit tranquille, mais ça passe pas tranquille. Le transfert du bar au club à 1:30am (…150 mètres…) a été très difficile. Vivement le week-end prochain pour renouveller l’expérience. Ce soir on va s’faire un « petit papier » international avec des aliens, j’aime ce jeu et j’aime les panoramas.

Lina, une suèdoise

Un allemand, une suèdoise, une ricaines, un suèdois

Une ricaine : Kiana

Lina et la belle Pernilla (Suède)


Pour tout nos amis aux US ou au Canada (Les ex ne sont pas acceptées), on est plus ou moins parti pour se faire un Fall break à Boston et un Thanksgiving à New-York, viendez si vous voulez.


Et quelques photos pour finir :


On a trouvé un soft sex shop à l'américaine tuper sympa à Georgestown


Petite ballade au port de Georgetown


Les filles qui font genre elles sont sur écoute devant les bureaux du Watergate (mon boulot je le rappel => fier !)

Enjoy, Bix

Pierre.com