22 septembre 2006

FIELD TRIPS, TAF, CALENDAR & Cie

Bon pas beaucoup écrit ces dernier temps : prise de recul. Donc now, beaucoup à développer. Je ne sais par ou commencer, Oh Gosh, le dilemme de l’ordi blanc.


Allez, la 1ère chose qui me vient à l’esprit, et j’en suis désolé chères Marianne, Claire et Alexandra (mes ex-copine de classe), mais j’ai eu un éclair de génie génial le jour où j’ai décidé de changer de classe je crois.

Commençons l’énumération : non seulement mon ancienne maîtresse confirme bien être complètement névrosée, hyper-active donc sous-efficace et la pionnière du journalisme de comptoir « tu sais pas la dernière », mais en plus elle est méchante, mesquine et adore avoir une sorte de harem de lèche-boules (expression à adapter pour les femmes, mais ça ne vient pas là) qui viennent lui dire à quel point elle est géniale (les filles ai-je bien résumé ?). Le crew français en prend plein la tronche parce qu’évidemment on ne fait pas comme tout le monde, et que nous, le journalisme « brassage de merde », ça nous dérange un peu. Donc mon 1er point c’était l’aspect négatif mais ce n’est que pour mieux finir sur l’aspect positive de ce changement de classe. Ma nouvelle classe trip sa race (papa, maman, maîtres de stage & Cie, « triper sa race » = avec qui on peut passer du très bon temps… (aucune connotation raciste)). Vraiment, on est 16 (pile la moitié d’étrangers) et il y a un super esprit de groupe.


Les Field trips sont de véritable sorties en colonie de vacances avec prise de photos en mode câlins, des collages d’autocollants sur les fesses, des vannes à 2 balles (pas facile de vanner en anglais). D’ailleurs remarque d’ordre générale, depuis 1 mois, je suis passé de 22 ans à 15 ans. En même temps ce sont les 4 derniers mois d’études de ma vie, je ne crois pas qu’il faille nous blâmer pour ça. Donc reprenons ce tendre portrait de ma classe que j’aime : la maîtresse est tuper gentille, on prend pleins de photos avec elle, elle nous emmène faire pleins de visites qui servent à rien pour le travail mais qui sont trop bien pour les touristes et elle ne nous donne jamais de travail. Je crois même pouvoir clamer haut et fort qu’on se branle la nouille, mais d’une force ! Bis « ce sont les 4 derniers mois d’études de ma vie, je ne crois pas qu’il faille nous blâmer pour ça ».

La maîtresse et Lina

Visite guidée du US Capitol


La colonie de vacances



Dans les récentes sorties on a donc eu :

- une sortie dans une commission du Senate qui statuait sur la nomination de généraux (c’est bien ça es amis… ? me suis endormie, alors bon …)

- La visite du US Capitol. Pour toi l’inculte (honte sur toi) le US capitole c’est la maison des tout vieux sénateurs et des tout fous parlementaires

- Une sortie au National Press Club, parait qu’c’est connu

- Une sortie dans une entreprise qu’elle est pas trop bien du tout : FedNex, qui en gros (encore une fois ai-je bien compris ?) retransmet des trucs du parlement ou du sénat, à des gens qui veulent bien les acheter …

(On m’a toujours dit que c’est lorsque l’on peut expliquer quelque chose à quelqu'un que l’on a compris soi-même… j’en suis loin).

Bref, on est en 4ème, on va faire des visites, et c’est drôle. Semaine prochaine, The White House.

Le Capitol et Bibal

Le "hearing" au Senate

PS : le mec a droite du gars avec la cravatte bleue, c'est le Senateur McCain, futur candidat a l'election presidentielle (7 ans dans les geoles vietnamiennes et un bras en mousse)

Une journaliste 'transgender' de Fox News

Adrienne prise en sandwich



Ce qu’il est train important de savoir quand on fait un Field Trip aux EtatsUstates, c’est qu’ils ne rigolent pas avec la sécurité. Ceux qui me connaissent savent que j’ai la très fâcheuse habitude de poser mon sac à dos quelque part dans un coin et de parfois en être très loin. Ici je me suis fait reprendre comme il faut au moins 3-4 fois, car un sac tout seul = bombe… Mais genre des agents de sécurité vénères qui allaient droit vers mon sac et criant « Whose bag is this ? »… Même la prof me l’a fait ce coup là. Dans la même veine, avec toutes ces fausses attaques terroristes en carton qui n’ont pas lieu mais qui nous pourrissent la vie, on ne peut plus rien emmener dans les bâtiments officiels. Ils m’ont ainsi fait jeter mes beaux cookies que je venais juste d’acheter, c’est con mais je l’ai en travers de la gorge. Vous pourrirez tous en enfer infâmes pécheurs.

Mon fameux sac (Spéciale casdédi à Sergio !)


Bref j’aime ma classe, et pour être plus précis sur la classe, avec Marc on s’est fait (je crois qu’on peut le dire) des vrais potes, m’enfin, des potesses. Notre chère Lina (la revoilàààà !!!! aaaahhhhhaaaaaa), accompagnée de Jennifer la belle ricaine (mais très ricaines quand même, et de la charmante Adrienne, ricaine aussi ; et bien tous les 5, on est des gagnants (copyright Serge). On s’entend très bien.

Jenni en lionne

Jenni en chaudière

(S)Lina (avec un 's' devant ça veut dire totalement autre chose en suédois...), Marc et Jenni

Jessica, une ricaine qu'elle est jolie aussi

Re : Marc et Jeeni, bogoss

Jessica, Adrienne et (s)Lina

Comment ?


Lina est même en passe de devenir « not’ pote ». Dans le langage de Pierre et Marc, quand on dit d’une fille qu’elle est « not’ pote », c’est mauvais signe pour elle. Cela signifie grosso modo qu’on se permet des trucs qu’on ferait avec un pote de 10 ans et du même sexe, c’est comme elle devenait asexuée en fait. On peut donc par exemple… non, laissez parler votre imagination. Ou interrogez « not’ bonn’ pot’ » Marianne, elle vous expliquera ! Désolé pour tout Marianne.

Nous passons donc la majeure partie de nos Field Trips à apprendre le français à nos amies, à « refaire le match » d’une certaine soirée ou à préparer les suivantes.

Pour élargir un peu ce que sont les relations ici, contrairement à ce que je pensais, le noyau des français n’est pas si fort que ça. En fait entre les cours et le stage, on ne se voit pas tant que ça. Bien sûr, il est facile de manger ensemble, c’est parfois relou de toujours parler anglais, de faire des ptits bars le soir ensemble, mais rien d’anormal quoi. Il y 4-5 français qu’on l’on voit moins, qui ont choisit la totale immersion.

Clem, Ana, Matéo et bibi


Quant à nos 2 protagonistes de charme, Marc passe en gros beaucoup beaucoup beaucoup (puis-je être plus claire) avec une américaine (et quand il rentre dans la chambre, il est tout chose je trouve), et aussi avec une autre ricaine qu’elle est sympa à notre étage, et enfin Lina, « not’ bon pote ». Pierre, ce bel étalon, passe un peu de son précieux temps avec de l’allemand (Arianna parce qu’elle est belle, Kai parce qu’il est sympa, Torger mon pote de stage + autres), de l’américaine, parce que celles dans notre classe, elles assurent, et bien sûr de la suédoise que j’ai nommé Lina et Pernilla, mais en tout bien tout honneur (cf la définition du « pot’ »). Mais je suis également bien content du groupe de français ici, c’est un groupe assez hétérogène quand même et je passe du bon temps avec tout le monde. On a même eu, avec Marc, d’excellentes surprises qui se reconnaîtront j’espère (the heater…). Merci « la french connexion »

Au taf, tout va plus que bien. Là aussi, c’est comme à l’école, j’me suis tuper bien intégré et fait des potes. D’abord donc Torger, un gars en finance de 25 ans qui me fait rattraper tous les pires ragots de la boite. Alors déjà ce qu’il faut savoir, c’est que 80% (au bas mot) des hommes de cette entreprise sont gays, non non pas joyeux, homos. D’un côté j’avais remarqué, c’est évident, mais quand même… A chaque fois qu’il voit un mec débarquer, il me lance un regard bien compris, et moi dans ma tête « nonnn … lui aussi !!!? ».

Ma maîtresse de stage est apparemment une calamité sans nom et sans ami. Elle est très lente, des blagues circulent même sur sa laideur… C’est joyeux n’est ce pas ? Je me sens bien là-bas car j’ai pas mal de taf. Oh mais ce que je fais est assez nul (principalement reporter des trucs qui sont sur des papiers sur ordi, Whaou), mais au moins je ne manque pas de « petites missions » qui permettent de faciliter le quotidien, je peux prendre toutes les initiatives que je veux, donc forcément ça ça me plait.

Et puis bonne nouvelle la DRH se casse = « Pierre you will be given extensive missions given your professional background », petit mot à mon encontre du DAF (gay), avec une petite main déplacé sur mon épaule. Je pourrais le poursuivre pour sexual harassment, je serais riche. Bon mais c’est bon de bien s’entendre avec ses collègues, car on passe presque autant de temps avec eux qu’avec ses mais, mais on ne les choisit pas malheureusement ! Là je vais à l’opéra 2,5 jours par semaine.

Ils ont aussi assez souvent l’habitude de faire des happy hours ensemble, y’en a un ce soir. Pour souder un groupe, y’a rien de mieux. Et c’est là qu’avoir des amis gays, c’est trop d’la boule : « What are you drinking Pierre ? I pay for you » « Oh thank you, stay in front of me !”. Dans la dernière soirée corporate, je me suis enfilé un Long Island Iced-Tea, ça m’a calmé pour toute la soirée. Cette boisson est un peu magique. Je crois en avoir déjà parlé mais tant pis, c’est LA boisson que je boirais à Wash puisque c’est un mélange de 4 alcools mais genre 85% du verre et 15% de coca et sprite (= couleur Iced-Tea). Ça se boit comme du lait, c’est très très bon, et ça fait son petit effet. « Et les filles, j’vous prends un Long Island Iced-Tea, n’est–il pas ? » ….

Dans les opéras à venir, ayé c’est settled, j’y vais credi prochain avec Pernilla (pourquoi pas) et mardi suivant avec Arianna (pourquoi pas bis). Héhé. Je crois qu’avoir des places gratos et des invit’ un peu partout comme ça, c’est la parfaite définition du « perk » ou du « fringe benefit », en français de « l’avantage en nature » en quelque sorte. C’est concrètement super motivant au quotidien, pour moi ça marche en tout cas, je me sens un peu privilégié !

Bon du changement dans ma vie, je passe à l’étape 3 du « papa ». J’ai acheté pleins de nouveaux vêtements, et je n’ai même pas ressenti le besoin d’acheter ni des trucs Quiksilver ou de skate, ni des trucs larges. Que se passe-t-il ? Marc j’ai peur serres moi fort… Je vais relancer la mode du pull-over sans manche c’est décidé, je trouve que ça « rules » (Vas y Romain, balance ton commentaire). J’ai donc acheté ce pull-over, un autre pour costard mais avec manche, des cravates club classiques, des gants de bogoss en cuir, une chemise Ralph Lauren, une trousse de toilette trop belle (Vas y Marc, balance ton commentaire), un T-shirt rose AU (American University), des pompes genre Puma mais c’est ADIDAS (et c’est un grand changement bouleversifiant dans ma vie, ça aurait fait plaisir à quelqu'un ça !), et des centaines de choses inutiles bien sûr… C’est quand même honnêtement moins cher qu’en France, en route donc pour les économies espagnoles (expression très vieille école je crois ça, seuls les senior comprendront !).

Je ne sais pas pourquoi et je ne veux pas vraiment savoir mais les étrangers ont bien plus d’argent que nous. Les filles dépensent, mais comme jamais, dans les fringues et ils partent tous tranquille en Floride, Californie, etc. Quand j’ai annonce mon budget des 4 mois aux suédoises elles ne m’ont pas cru !

Une des grandes nouvelles de ces derniers jours, c’est que nous sommes repartis pour faire un calendrier. Ah Ah je vois les yeux qui s’écarquillent là hein. Et oui, un calendrier « Washington Semester Program ».

On est parti sur un calendrier avec 4 nationalités : ricains, suédois, allemands et français. 3 pages par nationalité, 1 mois garçon, 1 mois fille, 1 mois mixte, le tout en N&B. Y’a moyen que ça soit mythique. Je pense que ça va beaucoup évoluer d’ici là (date prévue des prises de vues : 1 octobre), mais ça fait plaisir d’être reparti dans un tel projet. Évidemment Lina est chaude bouillante, mais à cause de moi, elle est partie pour un régime de 6kg pour « être à la hauteur » ! Elle a déjà prévue sa pose : nue (ou plus ou moins) enroulée dans un drapeau de la Suède… C’est du lourd ça quand même.

Petit point que je ne pensais pas souligner un jour, bah tous ces contacts m’ont pas mal amélioré mon anglais. En fait j’ai un rythme assez cyclique, je parle bien que quand j’ai envie un peu. Par contre ce qu’il est très badant de constater c’est que l’anglais devient fluent avec 1 ou 2 petits verres dans le nez… Et je crois que cela fait ça à tout le monde, quelqu'un peut nous expliquer cet étranger phénomène ?

C’est rigolo aussi de se rendre compte à quel point il y a 2 langues anglaises : d’abord la langue britannique, une belle langue que personne ne parle, et puis l’anglais espéranto, celui qui fait qu’au quotidien on rigole bien parce qu’on se comprend tous. On a tous le même socle, avec les mêmes mots de vocabulaires utilisés, mais après ce qui change c’est notre façon de construire les phrases, de prononcer les mots, les intonations, etc.Mais on s’comprend.

Nous français on nous capte, ça me fait peur parfois, est-on si nul ? L’autre jour dans un magasin, je dis genre 3 mots, et la vendeuse me dit « keep talking please, I love your voice and your accent » …. « Hein, What me? I guess you can even not find my nationality » « I would say French” “Bravo”. Bogoss !

On j’ai encore des milliers de choses à dire, mais je vais m’arrêter là pour cette fois-ci. J’espère vous faire voir un peu des EtatsUstates à travers de trou de ma serrure.


A+

Pierre.com





17 septembre 2006

ARLINGTON NATIONAL CEMETARY









Dieu, reincarne moi en ca STP.


Marc

COMME DANS UN FILM

Hier mon tendre colloc et moi avons fait l’expérience de quelque chose qui n’arrive précisément que dans les films normalement. Le genre de chose qui arrive au moment précis où on s’y attend le moins et qu’on n’a de sesk de narrer le lendemain.

Le contexte :

Samedi soir à Washington DC, 2 beaux étalons décident de ne pas sortir pour cause de taux d’alcoolémie toujours non égal à 0 à cause des 2 précédentes soirées. Nous passons donc une soirée des plus tranquille à base de squattage de chambre, DVD, mails, etc. Une vraie soirée de vainqueur quoi. Mon colloc part se coucher à 1h30 parce que « il faut être en forme pour demain ». Je continue un peu à procrastiner dehors avec Jov, Marianne et Claire, puis je rentre vers 2h dans la chambre, je fais ma toilette, puis je me plante devant l’ordi pour envoyer un dernier mail. Je m’apprête à l’éteindre et moi aussi célébrer la fête de la sobriété et l’esprit de la jeunesse quand …

L’évènement :

J’entends des gloussements dans le couloir, puis 4 petits coups à notre porte. Hum hum … Marianne a encore oublié quelque chose. Je vais vite à la porte pour ne pas que cela réveille mon tendre colloc. J’ouvre, stupeur : Pernilla, le regard vide (ou plutôt plein d’alcool), la démarche mal habile, le visage blême, le sourire niais… une vague odeur de vomis aussi… « What ? I mean, what ? Why ? What are you doing here ? ». Je crois qu’elle ne comprend pas. Quand, stupeur : Lina est juste à la droite à côté, torchée, dans sa plus simple expression. De la façon la plus anti-féminine possible elle entre dans la chambre et hurle un truc mi-suédois, mi-anglais, mi-animal en direction de Marc qui ne bronche toujours pas. Déçue de cette non réaction, les 2 furies pénètrent notre chambre, Lina saute sur le lit de Marc qui enfin sort de sa torpeur. A ce moment là je vois le visage en détresse de mon colloc qui ne comprend, mais alors, rien de ce qui se passe (à la limite moi non plus), et qui cherche de toute évidence de l’aide dans mon regard. Puis en un éclair, mon tendre colloc évalue la situation et estime lui aussi que cette bénédiction se doit d’être honorée ! Les 2 filles commencent à hurler des obscénités sur la vie, les français et … c’est tout, rien de très évolué quoi.


Après avoir soigneusement éteint toutes les lumières (héhé), on se paye une barre de rire avec Marc pendant 45 minutes environ. Lina s’allonge de tout son long sur son lit. Non soyons plus précis, sur Marc. Pernilla, va d’abord vomir (classe), puis s’allonge elle aussi sur mon lit. Lina m’oblige à aller tenir les cheveux de la belle Pernilla lorsqu’elle se rend aux toilettes mais finalement fausse alerte. Nous refaisons donc le monde, les français sont comme ci comme ça, etc. Mais les forces en présence dans la chambre sont quand même 2 hommes (enfin d’après les suédoises, les français sont tous trop gay-romantico-métro-sexuelle… ça m’va) et 2 Marie-Christine Chaudière. Oui donc apparemment ces femmes ont besoins d’hommes virils, des vrais, mué…

Bon, les débats devenant obsènes je crois qu’il est temps d’avoir une idée Pierre… creuse toi la tête…

« Please girls, to thank you for this lovely surprise, we offer you a full body massage” … “really ? “ … Marc : « really ? ». C’est donc parti pour la partie la plus difficile de la soirée. Les 2 filles, affalées sur nos lits, ouvertes à nos mains expertes, mais totalement unaware de notre français. Du coup on s’en est donné à cœur joie : Marc ne cessait de provoquer des crise de rire à coup de « Hé mec, X’XX XX XXXXXXX XXXXXXX XX ! » « Pierre je crois qu’elle XXXX XX XXXXX » (des esprits sensibles lisent) etc. Très fin n’est ce pas ? Mais à 3h30, ça passe très bien. Donc 45 minutes de full body massage pour chacune d’entre elle, quand tout d’un coup, Pernilla (très bavarde pendant le massage, c’est très chiant), se lève, boit un coup, réveille Lina (bouche ouverte en train de baver => bravo Marc). Elles mettent leur chaussure et se cassent sans dire merci …

ON S’EST FAIT AVOIR MAIS COMME DES BLEUS !!!!!!!!!!!!!! L’alu quoi, on mettra ça sur le compte du cultural gap. Bref il est environ 4h, Marc se rendort en 2 secondes.

Charming, isn’t it ?

Pierre.com